Emmanuel Macron "comme un ouragan passant sur le Vieux Continent, a promis de tout chambouler" s'enthousiasme Isabelle Lasserre du Figaro dont l'éditorialiste Guillaume Tabard juge que "Macron a eu raison de dénoncer une construction européenne qui s'est faite +à l'abri des peuples+."
Dans Libération, Laurent Joffrin semble aussi enthousiaste et loue "le langage du bon sens et de l'audace" du président qui a "cent fois raison de montrer l'horizon". Le patron de Libé estime que Macron "met les pieds dans le plat européen" et se demande si "ce discours important délivré la veille de la présentation du budget" ne serait pas du "camouflage".
Cécile Cornudet, dans Les Echos, pense carrément que "Macron s'attaque à un nouvel +impossible+."
"Jamais, en tout cas, un dirigeant français n'avait osé bousculer comme il l'a fait les vieux schémas européens, les routines communautaires et les peurs populaires", se réjouit Nicolas Beytout dans L'Opinion, même si celui-ci garde les pieds sur terre : "Naturellement, une partie du discours tient du rêve ou, au mieux, nous transporte dans un lointain futur".
"Le moins qu'on puisse dire est que le président Macron a violemment secoué le cocotier en détaillant de véritables propositions", apprécie de son côté Jean-Claude Kiefer, dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
"Remettre l'Europe +en marche+?"
Dans La République des Pyrénées, Jean-Michel Helvig se demande s'il y a de quoi "remettre l'Europe +en marche+?" tout en assurant que si le président français réussissait "seulement à mettre en oeuvre une partie de ses propositions cela ferait figure d'avancées notables dans une Europe à l'arrêt."
"Après avoir déclamé des principes et mis des outils sur la table, Macron devra plonger les mains dans le cambouis pour convaincre ses partenaires", prévient Matthieu Verrier, de La Voix du Nord.
Dans la Charente Libre, Jean-Louis Hervois trouve que "Macron rend ses lettres de noblesse à la vision de Monnet et Schumann", mais souligne que le président français "n'en reste pas moins seul autour de la table".
Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne, pense que "l'intérêt de l'opération est ailleurs", et d'expliquer qu'avec "Angela Merkel, provisoirement neutralisée par des questions de politique intérieure, Emmanuel Macron peut espérer prendre une place centrale sur l'échiquier européen".
Dans Ouest-France, Laurent Marchand fait chorus et affirme que "là n'était pas le principal enjeu". "Macron voulait incarner l'audace d'un projet", avance-t-il.
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