Le PS a été contraint de prendre cette décision alors que ses déroutes électorales successives signifient une perte d'environ cent millions d'euros sur cinq ans, soit "les trois quarts de ses recettes" a-t-il précisé.
En faisant ce choix, le PS "prend la décision de consacrer à l'avenir la partie la plus importante de son budget" (d'environ huit millions d'euros par an) "à son action politique, et non pas à se maintenir à Solférino".
"C'est aussi une occasion et un choix de refonder notre action ailleurs. Bien sûr, nous sommes tous attachés (...) au siège du Parti socialiste. Mais on nous a suffisamment dit après les échéances présidentielles et législatives que ce n'était pas seulement une défaite, mais que c'était la fin d'une époque, la fin d'une ère (...) qu'il faut aussi admettre que cette refondation peut se faire ailleurs qu'ici", a-t-il ajouté.
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