Trois heures de réunion, lundi 18 septembre 2017, pour douze représentants du personnel du centre hospitalier de L'Aigle (Orne), reçus par un adjoint de la directrice de l'Agence régionale de santé (ARS).
Un rendez-vous pris de longue date qui, hasard du calendrier, tombe quasiment deux ans jour pour jour après la mobilisation de soutien de 5 000 personnes dans les rues de la cité ornaise, À l'époque, 20 000 signatures de soutien avaient été collectées. Depuis, l'établissement a été placé sous administration provisoire par le Ministère, avant la récente nomination d'un nouveau directeur.
Nombreuses questions
Si l'ARS a été rassurante sur le devenir des activités (scanner, chirurgie, gynéco obstétrique) du centre hospitalier, le bilan est beaucoup plus mitigé quant aux autres revendications.
Pas rassurés
"On ne peut pas dire qu'on est rassuré" explique la CGT, même si l'ARS a expliqué que les risques psycho-sociaux étaient sa priorité, alors que la médecine du travail a fait un signalement collectif sur les risques de suicide chez le personnel de l'hôpital de L'Aigle, confronté à la déshumanisation de ses activités.
Lanceurs d'alerte
"L'ARS ne pourra pas dire qu'elle n'était pas au courant si un drame se produit", explique la CGT:" l'ARS a semblé attentive, mais avons-nous été entendus? On est dans le dialogue, on attend un résultat, on ne s'arrêtera pas là, on va se rappeler à leur bon vouloir car on veut le respect du personnel".
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