Le corps d'une jeune femme est découvert dans le grenier de sa maison à Fécamp le 19 juin 2013: une infirmière âgée de 25 ans. C'est son compagnon qui a prévenu les secours (le couple vivait ensemble depuis cinq ans). Sa compagne se serait pendue au fil à linge et dans la panique il l'a décrochée. La thèse du suicide est privilégiée, elle sera d'ailleurs confirmée par l'autopsie.
Des incohérences dans l'enquête
La famille de la victime n'y croit pas. Elle met en avant des incohérences, comme l'absence d'une chaise dans le grenier pour se pendre. La police de Fécamp classera tout de même le dossier au bout de quelques mois et rendra les affaires de la victime à sa famille, dont son téléphone portable. C'est en fouillant le contenu de ce téléphone (ce que n'avait pas fait la police) que sa mère va découvrir des messages de menaces. Elle écrit à la justice qui va rouvrir l'enquête et la confier à la gendarmerie de Valmont.
L'accusé avoue en garde à vue
L'accusé, actuellement âgé de 37 ans, à l'époque maçon et pompier volontaire, est placé en garde à vue. Il va avouer le crime. Il aurait étranglé sa compagne avec un fil électrique. Pour le mobile, le prévenu évoque une dispute qui a mal tourné. La partie civile parle plutôt d'une double vie. Le procès ouvert devant les assises de Seine-Maritime ce lundi 18 septembre 2017 va tenter de faire la lumière sur ce mobile un peu flou. Le procès doit durer trois jours. L'accusé risque la réclusion criminelle à perpétuité.
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