La journée inaugurale, vendredi, avait eu son lot d'émotions avec la défaite surprise de Lucas Pouille face à Lajovic, 80e mondial, puis l'égalisation de Tsonga contre Laslo Djere (95e).
Celle de samedi s'est révélée bien plus paisible pour le camp français même si Yannick Noah a eu une petite frayeur quand le tandem Mahut-Herbert a eu du mal à clore la partie en trois sets (6-1, 6-2, 7-6 (7/3)).
"Ils ont eu un mini-test à la fin mais ils ont bien réagi", a apprécié le capitaine. "C'est de loin notre meilleur double en Coupe Davis, même si ce n'était pas la meilleure équipe en face. Nous avons tous les deux été bons", s'est félicité Mahut, pas gêné par son mollet gauche douloureux "grâce au staff médical" des Bleus.
"Dans l'ensemble, cela reste un match plein. Il me tardait de faire un match référence en Coupe Davis", a renchéri Herbert qui regrettait "ces 2 min 30" où il est sorti de son match. L'Alsacien a servi pour le match à 5-2, puis son compère à 5-4. Mais la mécanique, irréprochable jusque-là, s'est enrayée et les Serbes ont pris l'avantage 6-5.
Finalement, les Français ont retrouvé leurs esprits et repris l'ascendant dans le tie-break avec un brin de réussite et l'aide du filet pour conclure le match en 1h48. C'est une victoire logique car Zimonjic n'avait joué que deux fois avec Krajinovic, alors que Mahut et Herbert ont bien plus l'habitude de jouer ensemble.
Depuis le début de leur partenariat sur le circuit ATP en 2015, ils ont remporté dix titres dont deux en Grand Chelem (US Open 2015, Wimbledon 2016) et trois Masters 1000 cette saison (Rome, Canada, Cincinnati).
Mais aux portes d'une finale, même contre une équipe serbe bis privée de Novak Djokovic, Viktor Troicki et Janko Tipsarevic, il y a une tension supplémentaire. Pour son premier match à domicile, Herbert était heureux d'avoir su "en faire abstraction".
"Cela fait longtemps que l'on court après le Saladier d'argent qui nous échappe. On est dans le vif du sujet. On est favori mais on ne pavoise pas. Ce n'est qu'une étape et on essaie d'assumer", commente Mahut.
L'année ou jamais
"On a tellement envie d'y arriver (gagner la Coupe Davis). Si cela doit se passer, c'est cette année. On a une belle opportunité", souligne Noah, car ni la Belgique ni l'Australie ne seront des adversaires insurmontables en finale.
La balle est maintenant dans le camp de Tsonga. Un succès contre Lajovic éviterait un cinquième match décisif sur la terre battue du Stade Pierre-Mauroy pour Pouille, pas en confiance, avec tout le stress que cela peut engendrer.
"Jo aura une meilleure opposition dimanche", mais "le match de vendredi le renforce et lui donne un peu de confiance", estime Noah.
Pas content de sa prestation de capitaine vendredi, surtout avec Pouille, Noah s'était mis plus en retrait sur le chaise de capitaine pour le deuxième simple à la demande deTsonga. "Si Jo se sent bien dimanche, il n'y pas de raison que j'intervienne. Je ne suis pas là pour faire un show", a-t-il dit.
Tsonga avait déjà envoyé la France en finale. C'était avec Richard Gasquet en double face à la paire tchèque Berdych-Stepanek en 2014. Cette fois, ce serait seul.
Une belle manière d'effacer le souvenir de la finale perdue la même année au stade Pierre-Mauroy face à la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka.
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