Jeudi 14 septembre 2017, Gilles Sanna, âgé de 44 ans, a comparu devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Il lui reproché une agression sexuelle commise le dimanche 14 septembre 2014 sur une mineure ainsi que la non-déclaration de changement d'adresse par une personne inscrite au fichier des délinquants sexuels. L'homme, purgeant une peine, a été jugé extradé.
Plus de vingt ans d'incarcération
Lorsque l'individu met ses mains sur sa poitrine la fillette se débat et s'enfuit. Elle fait preuve de courage mais a aussi beaucoup de chance car l'homme est un prédateur sexuel comme en témoigne son casier judiciaire : 7 ans pour viol et violences avec arme sur mineur, un an pour exhibition sexuelle et enfin 15 ans pour viol sur mineure. Sa mise en scène est ritualisée. Au volant de sa voiture, il se montre gentil, perdu, en demandant sa route, toujours à des fillettes. Il leur impose alors des fellations sous menaces ou les viol.
"C'est quelqu'un de bien" témoigne sa nouvelle compagne
L'expertise psychiatrique parle de perversion, de déviance sexuelle, de tendances pédophiles bien ancrées avec banalisation, sans culpabilité authentique. Malgré cela, sa dernière compagne (depuis un an) témoigne en sa faveur. "C'est quelqu'un de bien. Il est très gentil avec moi et très respectueux dans nos relations de couple. Cela ne fait que quelques mois que je connais son passé."
"Il joue comme un chat avec une souris"
L'avocat de la partie civile sollicite 3 000 euros de préjudice moral en réparation des troubles anxieux ressentis par la jeune victime depuis les faits.
Le procureur décrit un grand dissimulateur au discours subtil, qui se met en chasse et joue comme un chat avec une souris, guettant sa proie avant de l'agresser. "Et ça dure depuis 20 ans ! Qu'est-ce que va vous arrêter ? Pour le moment, ni la prison, ni les traitements, ni les psychologues, ni votre compagne... En détention, au moins, vous ne pouvez pas agir !" Trois ans de prison ferme sont requis.
Gilles Sanna écope donc de 36 mois de prison ferme, de 5 ans de suivi judiciaire, d'obligation de soins et d'interdiction de contact avec des mineurs. Il devra de plus verser 1 500 euros de préjudice moral à la victime ainsi que 500 euros à sa mère.
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