"Cette remontée de la Seine est un véritable théâtre à ciel ouvert. Le public peut presque toucher les voiliers et entendre chanter les marins. C'est une manifestation magnifique." 30 ans après la création de l'association de l'Armada de la liberté, Patrick Herr, son emblématique président n'a rien perdu de sa passion pour ces grands voiliers. L'organisation de l'édition 2019, du 6 au 16 juin, est déjà bien avancée. Une cinquantaine de voiliers, parmi les plus grands du monde, seront présents : le Kruzenstern, le Marité, le Belem, la Belle Poule, l'Étoile mais aussi le Gotheborg ou encore toute une série de bateaux militaires. "Nous avons déjà le soutien de la Marine nationale, notamment de son état-major pour la présence de navires militaires. Nous espérons aussi avoir l'Hermione ou le navire péruvien BAP Union. Les discussions se poursuivent".
Les Grandes voiles du Havre, lieu de négociation
Patrick Herr passe son temps, entre deux éditions des Armadas rouennaises, sur les événements nautiques du monde entier. Ses conseils ont été précieux pour l'organisation des Grandes Voiles du Havre, du 31 août au 3 septembre. Cela a aussi été l'occasion de négociations serrées. "Nous avons discuté longuement du tarif avec le capitaine et l'armateur du Kruzenstern, le plus grand voilier qui puisse venir en France. Beaucoup de voiliers appartiennent à des fondations ou à des sociétés, on les paie pour qu'ils viennent. On va maintenant pouvoir signer les contrats dans les semaines à venir."
La septième édition de l'Armada marquera le 75e anniversaire de la libération et les 30 ans de l'association. Pour l'occasion, l'organisation d'une "croisière de la liberté" est envisagée avec la Tall ship race. Un voyage entre Cherbourg et Rouen en passant par Caen, Honfleur, le Havre, Dieppe, Calais, et peut-être par la Grande Bretagne.
Autre ajustement prévu, moins commercialiser les quais. "C'est ce qu'on nous reproche un peu. On souhaite que le public puisse se promener plus facilement. Il existe suffisamment de bars et de restaurants, en tout cas entre le pont Guillaume et le pont Flaubert", explique Patrick Herr. Et d'ajouter : "on reviendra davantage à l'esprit de 1989", la première édition de l'Armada.
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