Agé de 53 ans, ce reporter avait déjà décroché le Visa d'Or News en 2013 pour son travail effectué dans la clandestinité aux côté des rebelles durant la guerre en Syrie. Il avait notamment été témoin d'attaques au gaz chimique par les forces du régime de Bachar al-Assad.
L'édition 2017 du Visa d'Or Paris Match News récompense son travail sur la bataille de Mossoul, considérée comme la plus longue bataille urbaine depuis Stalingrad, qu'il a suivie quasiment du début à la fin, "embedded" (embarqué) avec les forces spéciales irakiennes.
Il était au plus près des combats, des attaques-suicides et des destructions, mais aussi des civils terrorisés. Cette proximité, ces risques partagés, cette couverture au long cours donnent à ses clichés une force singulière.
Depuis plus d'un quart de siècle qu'il couvre les conflits, il explique ne s'être jamais "jamais retrouvé avec autant d'accès aux opérations militaires et pendant autant de temps".
"Jamais ou très très rarement, un journaliste part avec un petit groupe de +special forces+. Il est avec l'armée qui avance mais jamais avec le petit groupe qui fait de la pénétration", a-t-il souligné à l'AFP avant la remise du prix.
A LIRE AUSSI.
Les Européens au Royaume-Uni: une priorité, beaucoup d'inquiétudes
Trump, 100 jours ou la découverte chaotique du pouvoir
Trump évoque une possible option militaire au Venezuela
Assad se défend après l'attaque chimique présumée, tensions russo-américaines
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.