"Ce montant recouvre les dommages aux habitations, aux véhicules et aux entreprises (dont leurs pertes d'exploitation)" couverts par le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles, a précisé la CCR dans un communiqué.
Cet évènement, pour lequel l'arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour les deux îles a été publié samedi au Journal officiel, est "l'un des plus importants survenus en France depuis 35 ans", estime encore la caisse.
Pour pouvoir être indemnisés, les sinistrés doivent adressés leur déclaration en principe dans les dix jours après la parution de l'arrêté.
La fédération du secteur a fait savoir vendredi que les assureurs accepteront les déclarations au-delà de ce délai compte tenu de l'ampleur de la catastrophe et que les assureurs "feront preuve de compréhension quant aux moyens d'attester les dommages".
A Saint-Martin par exemple, 60% des maisons sont désormais inhabitables, selon des évaluations de responsables locaux.
Ancien établissement public toujours détenu à 100% par l'Etat français, la CCR propose aux assureurs des couvertures illimitées en matière de catastrophes naturelles mais aussi pour d'autres risques liés à l'intérêt général, comme le risque d'attentats et d'actes de terrorisme.
Vendredi, le patron de la CCR, Bertrand Labilloy, a indiqué que la caisse disposait de "réserves suffisantes pour couvrir ce sinistre quel qu'en soit le coût".
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