Le président de la région Normandie, Hervé Morin, a visité jeudi 7 septembre 2017 les deux sites de l'Ifres à Alençon (Orne). Cette école de médecine de rééducation, gérée par l'association Pierre Noal, forme les kinésithérapeutes, ergothérapeutes, pédicures-podologues et psychomotriciens.
730 étudiants en 2019
Les étudiants étaient 347 lors de la rentrée 2016, sur le site historique de l'Ifres situé près du parc de Promenades, en centre-ville d'Alençon. Ils seront 730 à la rentrée 2019, après l'achèvement de la construction d'un nouveau bâtiment sur un deuxième site de l'école, sur le campus universitaire de Damigny.
Hervé Morin, lors de sa rencontre avec les étudiants de troisième année de kiné, a confirmé l'une de leur revendication: la normalisation des frais de scolarité (environ 4700 euros par an) entre les trois écoles de kiné de Normandie, situées à Rouen, Évreux et Alençon. Cette dernière était jusqu'à présent la plus chère.
Encourager l'installation des jeunes
Le président de région a aussi annoncé le remboursement par la région des trois années d'études de kiné aux étudiants qui s'installeraient ensuite dans les hôpitaux ou dans les zones rurales de Normandie:
Hervé Morin
Cette confirmation, qui arrive quelques jours avant l'annonce du plan gouvernemental anti-désertification médicale, a été bien accueillie par les étudiants alençonnais. Benoit Arnoux est le délégué des étudiants en troisième année :
Benoit Arnoux
9 millions d'euros de travaux
La visite alençonnaise d'Hervé Morin lui a aussi permis de visiter les nouvelles installations de podologie de l'école, avec une clinique qui accueillera la patientèle locale, sur le site historique de l'Ifres. Il est également allé visiter le nouveau bâtiment de l'école sur le site universitaire. Il ouvrira pour la rentrée 2018. Neuf millions d'euros de travaux sont actuellement investis à l'Ifres.
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Bonjour,
Votre article omet de mentionner la réalité de la situation des étudiants en kinésithérapie de la région Normandie.
La réalité est que cette "normalisation" multiplie par 25 les frais d'inscription de l'IFMK de Rouen et augmente de 200€ les frais d'inscription de l'institut d’Évreux.
Certes on peut parler de "normalisation" ou "d'harmonisation" mais la vérité est tout autre.
La région Normandie insulte les étudiants en kinésithérapie de la région en montrant son désintérêt pour la précarité qu'ils peuvent subir au quotidien.
La sélection par l'argent est-elle un facteur déterminant pour trouver les professionnels de santé de demain ? Je pense que la plupart des gens sensés répondront non.
La région se débarrasse de sa mission de financement des instituts de formation ,qui lui incombe depuis la décentralisation et bafoue la liberté d'installation et les recommandations du rapport IGAS-IGAENR.
Les étudiants en kinésithérapie de Normandie et la Fédération Nationale des Étudiants en Kinésithérapie (FNEK) ne s’arrêteront pas de dénoncer cette situation et d'agir contre la précarité des étudiants et pour l'égalité des chances dans la formation en kinésithérapie.