De la confection de la pâte jusqu'à l'emballage, des dizaines de robots industriels s'activent jour et nuit à une cadence infernale, sous la surveillance de rares ouvriers couverts en blanc de la tête au pied.
Dans la phase d'inspection finale, ils jettent, impitoyables, les KitKat cabossés… qui iront régaler le bétail de la campagne environnante.
Né en 1935, KitKat est arrivé au Japon en 1973 mais ce n'est que trois décennies plus tard que la marque a commencé à adopter une stratégie unique, parmi la centaine de pays où elle est présente.
Depuis la saveur fraise, lancée en 2000, le fameux en-cas a été décliné en 300 parfums, des plus nippons (wasabi, thé vert, yuzu, saké et nombreuses spécialités régionales) aux plus extravagants (goût de pastilles pour la gorge, melon avec mascarpone).
Chaque année, ce sont une vingtaine de versions qui affolent les papilles après un processus long de plusieurs mois. Car le bon dosage n'est pas toujours facile à trouver: "nous avons connu des difficultés pour marier le goût singulier du saké et celui sucré de notre chocolat", explique ainsi Takeshi Iwai, responsable de la production de l'usine de Kasumigaura, située dans la ville d'Inashiki.
Nestlé joue aussi sur le côté superstitieux des Japonais. "KitKat est devenu une sorte de porte-bonheur auquel les Japonais sont émotionnellement attachés, en jouant sur les mots "kitto katsu" qui signifient "sûr de gagner".
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