L'homme qui a hérité de la baguette de chef d'orchestre depuis la retraite de Tony Parker a réveillé les Bleus, amorphes jusqu'à la pause, grâce à un festival offensif: 23 points (à 9 sur 11 au tir), dont 21 en deuxième mi-temps.
"Je me sentais bien, je me sentais en jambes et mes coéquipiers me mettaient dans de bonnes positions. C'est venu naturellement", a dit le futur joueur de Barcelone, âgé de 28 ans, qui vient de passer les trois dernières saisons... à Istanbul justement, avec le club d'Efes.
Les Français sont déjà assurés d'aller en huitièmes de finale, avant leur dernier match de poule à disputer mercredi contre la Slovénie, invaincue. Une rencontre qu'il faudra éviter de perdre pour ne pas risquer de croiser la Lituanie dès samedi et l'Espagne dès les quarts.
Mais que ce fut dur! Pas assez concentrés, ils ont fait un début de match calamiteux: 9 à 0 pour les Polonais pour commencer! Multipliant les pertes de balles, incapables de rentrer un shoot (31% d'adresse à la pause), ils se sont mis en position inconfortable.
Dans la douleur
"Et encore, être à seulement huit points à la mi-temps (26-34), c'était un moindre mal. On était clairement dans un petit jour en première mi-temps. On est forcément soulagé après une victoire comme celle-là, obtenue dans la douleur", a reconnu le sélectionneur Vincent Collet.
Les Polonais, privés de leur meilleur joueur, A.J. Slaughter, un Américain naturalisé, n'étaient pas spécialement adroits, mais les Bleus ont mis beaucoup de temps à rétablir la situation. Ils ne sont passés en tête pour la première fois qu'à sept minutes de la fin et le score était toujours à égalité à 2 min 30 sec de la sirène (69-69). Après quoi sept points de Thomas Heurtel et une passe décisive à Boris Diaw ont mis fin au suspense.
"On a retrouvé de l'attaque, surtout avec Thomas, mais pas seulement. On a commencé à mieux se passer la balle, on a trouvé des paniers intérieurs", a dit Collet, soulignant la belle entrée de Kevin Séraphin (8 points, tous dans le troisième quart-temps) et la solidité de Diaw (13 points) dans les moments cruciaux, alors que Nando De Colo et Evan Fournier (8 et 4 points) étaient en dedans.
Un avertissement avant Istanbul? "Il n'y avait pas besoin de ce signal-là pour être en alerte. Il a été déjà tiré avec le premier match perdu contre la Finlande. Le basket européen, c'est d'abord empêcher, s'installer, construire. On ne le fait pas suffisamment. On est trop léger sur certains aspects fondamentaux du jeu", a prévenu l'entraîneur.
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