Des prix cassés, des rues noires de monde... La braderie est souvent synonyme de chasse aux bonnes affaires. Un bon plan à la rentrée pour renouveler sa garde-robe à moindre coût. Le vendredi 8 et le samedi 9 septembre 2017, 200 commerçants du centre-ville de Rouen participent à la braderie. "C'est une ambiance particulière, plus festive et pour les commerçants, c'est l'opportunité de faire du chiffre en profitant de l'impact du collectif", résume Virginie Voeltzel, vice-présidente du pôle communication de l'OCAR, l'Office du commerce et de l'artisanat de Rouen.
Une foule de badauds
5, 10, 20, 30€, de tout petits prix, c'est ce que viennent chercher les clients. "Le pouvoir d'achat s'est amoindri ces dernières années, donc pour les gens ça reste un incontournable", raconte Jean Boilay, le trésorier de l'association des commerçants de la rue du Gros-Horloge. Entre les promotions qui ont cours tout au long de l'année et les soldes, la braderie semble toujours tirer son épingle du jeu. "Les clients s'y retrouvent car, si fin juillet un article était soldé à -30 %, il sera à -50 % lors de la braderie", explique Jean Boilay. "Les gens aiment bien car les promotions sont souvent ciblées sur quelques articles alors que la braderie, c'est un grand déballage à l'extérieur, ça draine une foule énorme", poursuit Geneviève Hugli, représentante du comité de commerçants de la rue Massacre. La braderie permet aussi aux commerçants d'écouler leurs stocks. "Là, en septembre, cela nous permet de vendre ce qui nous reste des soldes d'été notamment", poursuit Jean Boilay.
"Comme un premier samedi de soldes"
Pendant deux jours, toutes les clientèles se croisent. "À côté de nos habitués qui viennent chercher le petit plus, on a des gens qui sont là pour la bonne affaire", indique Geneviève Hugli. Lors de la braderie, la fréquentation des rues du centre-ville de Rouen augmente de 50 % en moyenne. "Pour nous, c'est comme un premier samedi de soldes voire plus", confie Jean Boilay, le trésorier de l'association des commerçants de la rue du Gros-Horloge et gérant de deux magasins de chaussures.
Le matin, les adeptes du shopping ont souvent la place libre pour fouiner sur les étals et dégoter la dernière pièce qui manquait à leur dressing. L'après-midi, les rues se remplissent et les embouteillages se forment dans les rues les plus passantes. Et le rendez-vous attire aussi un public qui vient parfois de loin. "Nous avons des gens qui arrivent de Dieppe, Neufchâtel ou Pont-Audemer", précise Geneviève Hugli. Des clients qui viennent spécialement pour la braderie. "Ils viennent aussi parce qu'il y a des animations qui font bouger la ville", conclut-elle.
A LIRE AUSSI.
Une semaine avant les soldes, les bonnes affaires commencent déjà
Les soldes démarrent dans l'incertitude et sans l'euphorie d'antan
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.