Contre un adversaire à leur portée, les Bleus n'ont pas trouvé la bonne carburation, sauf dans le deuxième set, et ce malgré le renfort de leur vedette Earvin Ngapeth, titularisé pour la première fois dans le tournoi.
L'attaquant de Modène (Italie), en manque de rythme en raison de sa blessure au dos, n'a pas fait d'étincelle et ses camarades non plus. Le rêve de réaliser le premier doublé européen depuis 2005, s'est donc envolé.
Pour réaliser pareil exploit, il aurait fallu évoluer au même niveau que lors de la Ligue mondiale, remportée pour la deuxième fois en trois ans, début juillet au Brésil.
Les pépins physiques de Ngapeth, une confiance évaporée et sans doute un peu d'usure physique et mentale, ont empêché la "Team Yavbou" d'entamer la compétition par le bon bout.
Première phase décevante
Elle avait débuté par une défaite surprise contre les Belges (2-3) et avait ensuite péniblement battu les Pays-Bas (3-2), en sauvant trois balles de match. La phase de poules s'était néanmoins achevée sur une note plus positive face à la Turquie (3-0) mais sans vraiment convaincre.
Deuxièmes de leur groupe, les hommes de Laurent Tillie étaient contraints de disputer un match de barrage, faute d'avoir décroché la première place, obtenue par les Belges, qui garantissait un accès direct en quarts.
Ce huitième de finale officieux s'est révélé être un match piège. Les Français ont buté sur le bloc et la défense admirable des Tchèques, emmenés par leur talentueux pointu Michal Finger.
Ces derniers ont mis un coup d'accélérateur à la fin du troisième set et ont définitivement pris l'ascendant. Laurent Tillie aura eu beau tenter toutes les rotations possibles, cela n'aura rien changé.
En cas de succès, les Bleus auraient affronté l'Allemagne jeudi pour une place en demi-finales. Au lieu de ça, ils rentreront en France plus tôt que prévu. C'est une occasion manquée de promouvoir le volley-ball en France, une discipline en déficit d'image par rapport aux autres sports collectifs en salle que sont le basket-ball et le handball.
Malgré la perte du trophée européen, le bilan de ces derniers mois n'est pas si décevant. Outre leur sacre en Ligue mondiale, les Bleus ont validé leur ticket pour le Mondial-2018 (10-30 septembre en Bulgarie et en Italie) lors d'un tournoi de qualification remporté haut la main fin mai à Lyon.
Euro-2019 en France ?
Et l'été n'est pas terminé puisqu'ils s'envoleront vers le Japon mi-septembre pour y disputer la "World grand champions cup", un tournoi réunissant tous les quatre ans, l'année suivant les jeux Olympiques, quelques-unes des meilleures équipes du monde.
Outre la France et le pays hôte, quatre autres sélections seront en lice, à savoir l'Iran et le podium des derniers JO: Brésil (or), Italie (argent) et États-Unis (bronze).
D'ici là, la Fédération française espère que son dossier de candidature pour l'Euro-2019 - élargi de 16 à 24 équipes - sera validée. Ce serait la première grande compétition sur le sol hexagonal depuis... le Mondial-1986. La FFVB souhaite coorganiser l'événement avec la Slovénie, les Pays-Bas et la Belgique.
Selon le projet, chaque pays doit héberger un groupe du premier tour et la France accueillerait en plus les demi-finales et la finale. La Fédération européenne (CEV) doit se prononcer ce vendredi.
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