Les Rochelais se savent attendus après leur excellent parcours de l'an passé, où ils avaient terminé en tête de la saison régulière avant de chuter en demi-finales. Ils ont répondu présent, face à des Corréziens toujours difficiles à manier sur leur terrain, grâce notamment à un doublé d'Arthur Retière, titularisé à l'arrière.
Le deuxième essai (51) alors que le CAB était réduit à quatorze après le carton jaune de Benjamin Lapeyre, dont l'exclusion temporaire a coûté cher puisque Alexis Balès (58) a ensuite inscrit un nouvel essai, celui du break, alors que Brive était revenu dans le match par un essai d'Asieshvili (55).
Agen était un adversaire moins redoutable pour Montpellier, surtout dans l'Hérault. Mais le MHR a eu le mérite de faire le boulot pour le début de l'ère Cotter, espérée un peu plus souriante que celle de Jake White.
Il l'a fait proprement et rapidement, avec trois essais en première période, inscrits par des arrières (Nadolo, Tomane et Fall), comme un symbole du jeu de mouvement prôné par l'ancien manager de Clermont, à rebours de celui restrictif de son prédécesseur. Seul point noir de la soirée pour les Héraultais, qui ont empoché le point de bonus offensif, la blessure à un genou de leur demi de mêlée Benoît Paillaugue.
Le Stade Toulousain, même s'il n'a pas changé d'entraîneur, entamait également un nouveau cycle après le départ ou la retraite de plusieurs joueurs historiques, dont Thierry Dusautoir.
Toulouse tenu en échec à Oyonnax
Les Rouge et Noir - évoluant en blanc - ne se sont eux pas imposés, tenus en échec à Oyonnax (23-23), mais peuvent s'estimer heureux de rapporter deux points du terrain du promu. Ils ont en effet dû attendre la fin du match pour égaliser, grâce à un essai du Sud-Africain Cheslin Kolbe (74) transformé en coin par Thomas Ramos. Deux recrues (Ramos était prêté à Colomiers la saison passée), qu'ils peuvent donc remercier.
Le Racing 92 peut quant à lui dire aussi merci à joueur prêté la saison passée, l'arrière Louis Dupichot, revenu de Pau pour marquer face à Castres à trois minutes de la fin l'essai de la gagne (23-21).
Les Franciliens, amputés de plusieurs joueurs majeures et menés 18 à 10 à la pause, évitent ainsi de se mettre dans le dur en ouverture d'une saison qu'ils espèrent plus calme que la précédente, où les affaires extra-sportives se sont succédé.
Un écueil que n'a pas évité leurs voisins du Stade Français, battus à domicile par Lyon (16-25) pour le premier match de l'ère Hans-Peter Wild. Les Parisiens, qui ont perdu à l'intersaison plusieurs cadres et leur manager Gonzalo Quesada, remplacé par le Néo-Zélandais Greg Cooper, auront la pression dans une semaine face à La Rochelle, toujours à Jean-Bouin.
Le LOU, qui ne s'est pas affolé après son départ manqué (0-13 après le premier quart d'heure), a de son côté confirmé qu'il faudrait compter avec lui cette saison après être passé proche de la phase finale l'an passé.
Celle-ci avait été remportée par Clermont, qui étrennera son titre de champion dans la soirée (20h45) à Bordeaux-Bègles, avant Toulon-Pau dimanche (17h00).
A LIRE AUSSI.
Top 14: débuts scrutés à Toulon, reprise tendue à Bayonne
Top 14: chasse aux primes à l'extérieur, Toulouse en danger
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.