Mieux, le Britannique a décroché cette 68e pole sur le circuit de Spa-Francorchamps, où l'Allemand s'était offert sa première victoire en Formule 1 en 1992.
"C'est aussi le circuit sur lequel j'ai été voir mon premier Grand Prix. Quand les voitures passaient devant moi, vrombissantes, je le ressentais jusque dans ma cage thoracique, s'est remémoré le pilote Mercedes. C'est là qu'est née ma passion."
"Fier" et ému, Hamilton, qui ne cache pas espérer marquer l'histoire de son sport au même titre que Schumacher ou Ayrton Senna, a évoqué un moment "surréaliste" et "une leçon d'humilité".
Ross Brawn, le directeur sportif et technique de la F1, lui a d'ailleurs immédiatement transmis les félicitations de la famille du septuple champion du monde.
Auteur d'un chrono record de 1 min 42 sec 553/1000 en qualifications, sur une piste rapide où la puissance des Mercedes est un avantage indéniable, le Britannique semble avoir un boulevard pour s'imposer dimanche, à l'occasion de son 200e GP.
Son rival dans la lutte pour le titre mondial, Sebastian Vettel, pour l'heure en tête pour quatorze points, sera le mieux placé pour le contrarier, même s'il reconnaît que la tâche ne sera pas aisée. L'Allemand s'est en effet offert la deuxième place sur la grille avec un retard de 242/1000 sur Hamilton.
Le pilote Ferrari n'a pas non plus manqué de rendre hommage à son illustre compatriote et aux exploits qu'il a accomplis entre 1996 et 2006 avec la Scuderia, qui a annoncé son réengagement pour trois saisons samedi.
Le fils Schumacher en piste dimanche
"Dans un sens, la question de continuer ne se posait pas, a commenté Vettel. Nous n'avons pas encore atteint nos objectifs", en l'occurrence décrocher la couronne mondiale.
"Les choses vont dans le bon sens mais il y encore beaucoup à faire", a poursuivi celui qui a rejoint Maranello en 2015, pour monter à 28 reprises sur le podium, dont sept fois sur la plus haute marche.
"J'aime cette équipe et les gens qui travaillent pour cette marque. Ferrari a quelque chose d'unique, que les autres écuries n'ont pas: une légende que les gens qui travaillent pour Ferrari maintiennent vivante et qui nous permet d'avoir un pas d'avance sur les autres", a-t-il ajouté.
Le grand +Schumi+, cinq fois sacré avec la Scuderia, a fait beaucoup pour bâtir cette légende, Vettel entend suivre dans ses traces. "Je veux gagner en rouge", a-t-il lancé à la perspective d'un premier titre mondial avec Ferrari, qui serait aussi le cinquième de sa carrière.
Les Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) et Kimi Räikkönen (Ferrari) s'élanceront de la deuxième ligne dimanche, devant les Red Bull du Néerlandais Max Verstappen et de l'Australien Daniel Ricciardo.
Le Français Esteban Ocon (Force India), qui fête son premier anniversaire en F1 ce week-end, partira huitième, avec l'objectif d'être "le premier des autres", c'est-à-dire derrière les trois +top teams+. Son compatriote Romain Grosjean (Haas) sera lui douzième sur la grille.
Tous auront en tête la météo, toujours imprévisible sur le circuit ardennais, où la pluie peut vite redistribuer les cartes.
Le "kaiser" Schumacher sera encore dans les esprits, son fils Mick, 18 ans, devant effectuer un tour d'honneur avant la course pour célébrer le 25e anniversaire de la inaugurale victoire de son père au sommet du sport automobile.
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