"No tinc por, no tinc por", ("nous n'avons pas peur" en Catalan) ont scandé une dizaine de fois, d'un ton grave, les milliers de Barcelonais qui avaient décidé de participer à ce rassemblement à midi (10h00 GMT), place de Catalogne à Barcelone.
A quelques mètres seulement de là sur les Ramblas, une vaste avenue qui descend vers la mer empruntée par des touristes du monde entier, une camionnette a fauché des dizaines de piétons jeudi, dans un attentat revendiqué par le groupe jihadiste État islamique.
Auparavant, le roi Felipe VI, arrivé dans la matinée entouré du président du gouvernement Mariano Rajoy et du président régional Carles Puigdemont a observé avec eux une longue minute de silence en hommage 13 aux morts et plus de cent blessés causés par la course folle de la camionnette.
Puis de longs applaudissements sans joie ont suivi et ce cri collectif qui s'est élevé de la foule: "nous n'avons pas peur".
Mariano Rajoy a décrété jeudi soir trois jours de deuil national après l'attentat, qui a été suivi d'une autre attaque à Cambrils, une localité côtière au sud-ouest de Barcelone, où cinq hommes ont tenté aussi d'écraser la foule à bord d'une Audi A3. L'attaque a fait un mort et plusieurs blessés et les cinq assaillants ont été abattus.
A LIRE AUSSI.
Les policiers espagnols remontent la piste des attentats meurtriers
Attaque de Barcelone: ce que l'on sait
Londres: le groupe Etat islamique revendique l'attentat
Espagne: découverte de vidéos de jihadistes en armes menaçant Madrid
Attentats en Espagne: une enquête antiterroriste ouverte à Paris
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.