Cette décision vise à empêcher son accès "aux ressources nécessaires pour planifier et mener d'autres attaques terroristes", a-t-il expliqué dans un communiqué. Elle impose un gel de tous ses avoirs et intérêts qui se trouveraient sous juridiction américaine, et interdit tout échange entre lui et des ressortissants américains.
Alkhald, un responsable syrien du groupe jihadiste État islamique (EI), qui se trouverait actuellement en Syrie, est soupçonné d'avoir été le principal artificier de la cellule qui a tué 130 personnes le 13 novembre 2015 à Paris et 32 autres le 22 mars 2016 à Bruxelles.
Il est notamment visé par un mandat d'arrêt français.
"Alkhald s'était rendu en Europe, où il a aidé à planifier les attentats de Paris et à fabriquer les ceintures explosives", rappelle le département d'État. Il était entré en septembre 2015 avec un faux passeport via l'île grecque de Leros, dans le flot de réfugiés syriens arrivant en Europe, avant d'être récupéré en Allemagne par Salah Abdeslam, logisticien de la cellule et seul membre encore en vie des commandos qui ont frappé la capitale française, visant le Bataclan, célèbre salle de spectacles, ainsi que des terrasses de bars et restaurants et les abords du Stade de France.
L'ADN de ce Syrien a été retrouvé sur les gilets explosifs de Salah Abdeslam et de son frère Brahim.
"A la suite de son retour en Syrie peu après les attentats de Paris, Alkhald a continué à diriger les membres opérationnels de l'EI en Europe dans la fabrication des bombes utilisées lors des attentats" contre l'aéroport et le métro de Bruxelles, ajoute la diplomatie américaine.
L'analyse d'un ordinateur retrouvé dans une poubelle de la capitale belge a en effet permis d'exhumer des conversations audio dans lesquelles Najim Laachraoui, un des kamikazes de Bruxelles, demande des conseils en explosifs à un certain "Mahmoud", considéré comme un "artificier" de l'EI et dont les enquêteurs pensent qu'il s'agit justement d'Alkhald.
Washington a également placé sur cette liste de "terroristes internationaux spécialement désignés" un haut responsable de l'EI, Abou Yahya al-Iraki, soupçonné de "jouer un rôle-clé dans la sécurité" du chef du groupe jihadiste Abou Bakr al-Baghdadi. Il "supervise" aussi "la sécurité de l'EI en Irak et en Syrie", selon le communiqué.
La liste noire américaine comprend plus de 30 responsables du groupe État islamique.
A LIRE AUSSI.
La Belgique se souvient des pires attentats de son histoire
Allemagne: procès d'un Syrien accusé d'être un éclaireur de l'EI
Alep reprise par le régime, l'EI avance ses pions
L'Irak s'attend à une victoire rapide de ses troupes à Mossoul
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.