C'est le 27 juillet 2017 que Mateta Nsumbu, 39 ans, se promène dans la galerie marchande d'un centre commercial de l'agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Il effectue plusieurs achats et paie avec un chèque. Sans difficulté. Puis, il se rend dans un magasin de bijoux pour s'acheter une montre. Là encore, même scénario, il présente un chèque. Cette fois, la caissière a des doutes sur l'identité du personnage, puisque le moyen de paiement est au nom d'une femme ! Les vigiles sont discrètement appelés et l'individu interpellé.
De fait, le carnet de chèques en sa possession n'est pas à lui. Il prétend l'avoir trouvé dans un sac, oublié dans la rue. Pourtant, celui-ci a été déclaré volé la veille du délit. Pour ces faits, l'individu a comparu jeudi 17 août 2017 devant le tribunal correctionnel de Rouen.
En récidive légale
"J'ai été tenté, je reconnais les faits", dit-il à la barre. On s'aperçoit aussi que son casier judiciaire comporte déjà vingt mentions pour faits similaires : vols et outrages. C'est donc en récidive légale qu'il commet ce nouveau délit, après une condamnation prononcée au Havre en 2015. Pour la partie civile, "le préjudice est certain et la réitération des faits est condamnable". Le Ministère public insiste sur "le lourd passif du prévenu et le peu d'efforts réalisés pour s'amender".
Quant à sa défense, on retient que "le prévenu n'a jamais tourné le dos à l'emploi et la recherche d'un travail pérenne est réelle".
Après délibération, et compte tenu du passif judiciaire du prévenu, le Tribunal le condamne à un an de prison ferme.
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