Une idée reçue veut que les personnes ayant les moyens d’investir dans l’immobilier se tournent en priorité vers une maison en périphérie de l’agglomération. Une affirmation pas tout à fait fausse mais qui doit être nuancée au regard de certains facteurs.
Pas de généralité
“Le prix, tout d’abord, est l’élément déterminant dans le choix” avance Laëtitia Georget, d’Investir Immo. “A l’heure actuelle, les loueurs préfèrent des petites surfaces en centre-ville, mais les achats dans la durée, eux, s’effectuent en périphérie. Du reste, les primo-accédants se dirigent souvent vers les maisons, avec l’avantage d’un jardin”. Mais beaucoup d’autres paramètres entrent en compte au moment du choix, comme la situation familiale par exemple. “Un couple sans enfant va plutôt choisir de rester en ville alors qu’une famille cherchera la tranquillité d’un foyer dans les petites communes environnantes d’une métropole” poursuit Laëtitia Georget.Interrogé, un agent immobilier caennais confirme ce constat sur l’attraction des habitations périphériques. Mais il avance deux autres facteurs décisionnels : l’âge et le confort. “Jusqu’à 35 ans, les acquéreurs vont plutôt élire domicile en ville, ensuite ils ont tendance à s’en écarter. Il y a aussi une tendance des personnes âgées à revenir en ville. Leur pouvoir d’achat élevé leur permet de pouvoir acquérir un appartement neuf, tout confort, proche des commodités.” Il n’y a donc pas une unique règle qui dicte la décision de s’établir en ville ou en périphérie, le choix sera fonction de variables tels le prix, l’âge et bien sûr l’offre.
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