Déjà condamné le 16 septembre 2016 pour violences à l'encontre de sa compagne, Cerdonie Banman, 35 ans, se rend coupable du même délit le 19 mai 2017, date à laquelle la victime est entendue par les policiers pour violences, en dépit de l'interdiction qui était faite au prévenu d'entrer en contact avec elle lors de la condamnation précédente.
Le 4 juillet 2017, elle dépose plainte pour les mêmes faits, précisant que les violences sont récurrentes dans le ménage. Un examen médical atteste des coups portés au visage de la jeune femme, et les témoins entendus confirment l'attitude agressive et provocante du prévenu à l'encontre de sa compagne, personne vulnérable physiquement et psychologiquement et, de surcroît, en curatelle renforcée.
Lundi 14 août 2017, Cerdonie Banman était donc jugé pour violences sur conjoint ayant entraîné une incapacité temporaire de travail supérieure à huit jours a été jugé devant le Tribunal de Rouen (Seine-Maritime).
Il clame son innocence avec virulence
"Elle m'a sollicité pour reprendre la vie commune", affirme avec virulence le prévenu. Les treize condamnations à son casier judiciaire incitent la partie civile à constater que "cette jeune femme est victime de violences répétées et sous influence permanente du prévenu", qui se juge lui-même victime des allégations de sa conjointe. Pour le Ministère Public, "le prévenu joue la victime et se met en scène", alors que sa défense insiste sur "la fragilité psychique de la jeune femme, qui laisse des doutes sur la réalité de ses déclarations".
Après délibération, le Tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à douze mois de prison dont six assortis du sursis, et d'une mise à l'épreuve de deux ans.
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