Selon cette enquête, qui a compilé les réponses de 201 familles, la rentrée pour un CP coûtera 150 euros (2,8% de moins que l'an dernier), un peu plus de 350 euros pour un enfant entrant en 6e (-2,29%) et un peu plus de 420 euros (+2,62%) pour un lycéen en seconde générale.
Au final, le coût de la scolarité augmente cette année pour les familles de 0,83%, soit un peu plus que l'inflation (0,7%), note la CSF.
Elle explique la baisse au primaire et au collège par des achats "moins onéreux que la moyenne de ceux constatés l'an passé". Dans cette tranche d'âge, les parents restent en effet décideurs et peuvent privilégier des articles moins chers.
Au lycée, la hausse s'expliquerait par "une augmentation conséquente" sur les postes d'équipement sportif, qui deviennent à partir de la seconde "un marqueur social". "Comme l'an passé, il est souvent demandé aux familles deux paires de baskets", relève aussi la CSF.
Le numérique, devenu "un poste de dépenses à part entière dans le budget des familles", engendre aussi des "coûts annexes significatifs".
A noter: le coût de la rentrée est particulièrement conséquent dans les filières professionnelles et technologiques. Le budget pour une rentrée en seconde de bac pro industriel coûte cette année plus de 700 euros (+2,1%). Un coût qui s'explique par le besoin d'équipements spécifiques.
Pour la Confédération, l'allocation de rentrée scolaire, qui aide les parents aux revenus modestes à payer les cartables et autres fournitures et qui sera versée à partir de jeudi à plus de 2,8 millions de familles, est du coup "franchement insuffisante au niveau du lycée".
Cette allocation s'élève à 364,09 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, 384,17 euros pour les enfants de 11 à 14 ans, 397,49 euros pour les enfants de 15 à 18 ans.
"Il y a seulement 30 euros d'écart entre le primaire et la seconde, or le coût de la rentrée n'est pas le même, notamment dans les lycées pro", déplore Marie-Françoise Martin, présidente de la CSF, qui demande une modulation de l'allocation selon le niveau de scolarité.
Autre revendication: la baisse de la TVA à 5,5% pour les fournitures scolaires.
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