Pour la 15e année consécutive, Harvard arrive en 2017 en tête de ce classement réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, qui distingue 500 établissements d'enseignement supérieur dans le monde.
Les deux premières places du podium (et huit des dix premières du classement) sont occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième comme l'an dernier. La troisième place est prise par l'université britannique Cambridge (une place de mieux qu'en 2016).
On trouve ensuite les américaines MIT (4e), qui gagne une place, Berkeley (5e) qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l'an dernier).
Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline et le nombre de publications dans "Science" et "Nature".
Si le cabinet décrit ce classement comme "le plus fiable", ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
Seuls quatre établissements non-américains atteignent le top 20: Cambridge à la 3e place, Oxford à la 7e place (inchangé), l'University College de Londres à la 16e place (+1), et l'Institut fédéral de technologie de Zurich à la 19e place (inchangé).
En 2017, la France demeure 6e du classement mondial, avec 20 établissements classés parmi les 500 premiers.
L'université Pierre et Marie Curie (40e) perd une place, Paris-Sud (41e) en gagne cinq, et l'Ecole normale supérieure (69e) en gagne 18.
Pour Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, ce rapport "souligne l'amélioration progressive de la visibilité des universités françaises dans les classements internationaux".
Deux établissements qui figuraient dans le top 400 progressent et entrent dans le top 300, souligne le ministère dans un communiqué: l'université de Montpellier et l'Ecole normale supérieure de Lyon.
En revanche, l'université Paris Sorbonne et l'université Versailles Saint Quentin, entrées dans le top 500 en 2016, n'y figurent plus.
Selon le ministère, il est nécessaire que les classements internationaux "puissent refléter fidèlement la nouvelle organisation de l'enseignement supérieur français". "Ainsi, les grandes universités de recherche qui émergent actuellement à partir de regroupements universitaires ne figurent pas dans l'immense majorité des classements, à la différence de leurs membres".
L'année dernière marquait par ailleurs l'entrée d'universités chinoises dans les cent premières du classement de Shanghai. L'université de Tsinghua gagne cette année dix places et arrive 58e, et Pékin conserve sa 71e place.
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