"Nous ne nous laisserons pas intimider, nous ne renoncerons pas", a déclaré Johnson Muthama, un haut responsable de la coalition politique Nasa, lors d'une conférence de presse, décrivant la répression policière comme une tentative "de soumettre" l'opposition.
M. Muthama a par ailleurs assuré que la police avait tué de la sorte "plus de 100 Kényans innocents, dont dix enfants", sans toutefois apporter aucun élément de preuve.
Selon un décompte de l'AFP, la répression des émeutes ayant éclaté vendredi soir a fait au moins 11 morts, 9 dans les bidonvilles de Nairobi et 2 dans l'ouest du pays, près de Kisumu et à Siaya.
"Uhuru Kenyatta ne dispose d'aucun mandat pour être le président du Kenya", a poursuivi M. Muthama. L'opposition a multiplié ces derniers jours les accusations de fraude électorale, exigé que M. Odinga soit déclaré vainqueur, et exclu un recours en justice contre la réélection de M. Kenyatta.
"Nous communiquerons au moment approprié la manière dont nous mènerons notre action", a ajouté M. Muthama. "Pour l'instant, nous appelons nos partisans et les Kényans à rester à l'abri du danger".
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