Deux guitares, une basse, une batterie, un micro et un objectif : jouer ensemble deux reprises en préambule au concert du groupe devant une vingtaine d’autres détenus. “La rencontre, c’est le plus important. Là, ça a bien accroché”, se réjouit Myriam Khaldi, la coordinatrice de l’action. Nombreux sont ceux qui aimeraient participer à l’activité, ne serait-ce que pour sortir de la monotonie carcérale.
“Ça occupe et ça défoule : en prison, il n’y a que le foot et la musculation pour s’occuper...”, témoigne un détenu. Au-delà de la simple occupation, c’est surtout dans un souci de réinsertion que la maison d’arrêt accueille ces activités. “Nous voulons que ça leur apporte quelque chose : que les participants gagnent en confiance et recréent du lien social”, résume Mathilde Besnard, en charge des actions culturelles des deux prisons caennaises. “C’est ouvrir une fenêtre entre les détenus et l’extérieur. Faire entrevoir une porte de sortie.”
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