Dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 août 2017, l'habitante d'une maison à Mont Saint-Aignan (Seine-Maritime) rentre chez elle et constate que le volet de la fenêtre de sa cuisine a été fracturé. À l'intérieur, elle découvre avec stupeur un homme, allongé sur son canapé.
Elle appelle la Police, qui interpelle Thierry Lopez, 46 ans, et le place en garde à vue. Le test de l'éthylomètre révèle une forte alcoolémie. Cependant l'homme n'est pas un inconnu pour la victime. C'est une vieille connaissance puisqu'ils ont entretenu une relation en pointillé, qu'on ne saurait qualifier à ce jour. La victime, habituée à lui venir en aide pour le loger (les aléas de la vie avaient conduit le prévenu à vivre dans la rue), ne voulait plus l'héberger.
"Je me sentais chez moi"
Elle avait d'ailleurs fait poser une barre anti-intrusion sur sa porte d'entrée pour prévenir toute nouvelle récidive du prévenu, puisque celui-ci avait déjà été interpellé en juillet 2017 pour des faits similaires. Il fait amende honorable en se reprochant d'avoir occupé l'espace de son amie, et ajoute :"Je me sentais chez moi après y avoir été invité très souvent", dit le prévenu, au discours policé. Pour le Ministère public, "la désinsertion sociale ne peut justifier des actes répréhensibles, a fortiori en récidive". La défense souligne que "le prévenu ne cherche pas à justifier son attitude, il a fait preuve de naïveté".
Cependant, les nombreuses mentions portées à son casier judiciaire pour violences et rébellion amènent le Tribunal à le condamner à huit mois de prison dont quatre avec sursis, et à une mise à l'épreuve de deux ans.
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