Le quotidien cite un rapport de "120 pages très détaillé" du BEA-TT (Bureau d'enquête sur les accidents de transport terrestre) qui écrit que "ni le réservoir, ni à fortiori son installation au dos de la cabine du tracteur routier n'étaient homologués au moment de l'accident".
Les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux avaient déjà conclu en juillet 2016 qu'après le choc c'est bien le déchirement "d'un réservoir auxiliaire situé à l'arrière de la cabine du camion, qui a provoqué l'incendie à l'origine du drame".
Le conducteur originaire de l'Orne
"Pour le BEA-TT, même si l'ajout de ce réservoir 375 litres ne constitue pas une transformation notable du véhicule, l'installateur du réservoir aurait dû s'assurer auprès du constructeur du camion ou auprès d'un laboratoire reconnu que le véhicule modifié restait conforme à la règlementation", écrit le Parisien.
"Compte tenu du pouvoir calorifique de ce carburant et de la quantité mise en jeu, l'incendie s'est propagé très vite à l'autocar, faisant fondre et enflammant son habillage intérieur. L'incendie est très rapidement devenu incontrôlable", écrivent les enquêteurs.
Pour rappel, le chauffeur du camion travaillait dans une société de transport familiale de l'Orne, basée à Saint-Germain-de-Clairefeuille près de Nonant-le-Pin. Son fils, présent dans la cabine au moment du drame, et lui avaient été tués tous les deux.
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