"C'est une curiosité historique, un témoignage de ce qui est devenu une institution", a déclaré à l'AFP le commissaire-priseur Arnaud Lelièvre.
Le trophée en bronze, sculpté par l'artiste portugais Joao Da Silva, haut de 31 cm et posé sur un socle en marbre, était estimé entre 2.000 et 2.500 euros.
Il était vendu avec une carte postale, deux photographies d'Agnès Souret et un livret du film dans lequel elle a ensuite joué.
Originaire d'Espelette (Pyrénées-Atlantiques), la jeune femme, alors âgée de 18 ans, avait été sacrée lors de ce premier concours Miss France en 1920 "Plus belle femme de France".
"Son trophée de Miss France l'a propulsée pour devenir comédienne et elle est partie en Argentine pour lancer sa carrière. Mais elle est morte à 26 ans d'une maladie", explique le commissaire-priseur.
Sa mère avait alors vendu une partie de ses biens afin de pouvoir rapatrier le corps en France. Le reste, comme une coiffeuse qui a été vendue dimanche pour 80 euros, avait été récupéré par des amis et des voisins.
"L'objet nous vient de la descendance de la personne qui avait acheté le trophée à la famille", précise Arnaud Lelièvre.
Lundi, la vente se poursuit avec des toiles du peintre régionaliste Jean-Roger Sourgen (1883-1978), à l'image de son oeuvre de 1938, "Lac des Landes au crépuscule", dont la valeur a été estimée entre 3.000 et 5.000 euros. L'artiste était devenu le peintre d'Hossegor et des Landes.
A LIRE AUSSI.
Paris perd son Musée de l'Erotisme: ses collections coquines aux enchères
Vente des "cadenas d'amour" : un "morceau de Paris" aux enchères
Espagne: ordre d'exhumation de Dali après une demande en paternité
Enchères: plus de 500.000 euros pour deux aquarelles du Petit Prince
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.