Les Niçois peuvent à la limite se satisfaire d'avoir évité Séville, spécialiste des confrontations européennes avec trois sacres consécutifs en Europa League (2014, 2015, 2016), ou Liverpool, qui a soif de retrouver son lustre d'antan après des années passées dans l'ombre.
Mais l'équipe de Maurizio Sarri n'est pas vraiment en dessous de ces deux autres cadors. Depuis son retour dans l'élite italienne en 2007, le club de coeur de Maradona a fait preuve d'une régularité au plus haut niveau: il n'a jamais terminé au-delà de la 5e place ces dernières années, et a ajouté deux Coupes d'Italie (2012, 2014)
Sur le plan européen, le Napoli n'est pas allé plus loin que les huitièmes de finale de la Ligue des champions, atteints en 2012 et 2016. Il a d'ailleurs cédé lors de cette dernière édition face au futur vainqueur, le Real Madrid, vainqueur deux fois 3-1.
L'équipe napolitaine, renforcée cet été par le jeune milieu offensif Adam Ounas, recruté à Bordeaux, offrira un visage très stable et expérimenté: le milieu de terrain slovaque Marek Hamsik en est toujours le maître à jouer, et gare aux incursions des attaquants belge Dries Mertens et polonais Arkadiusz Milik.
Les Aiglons, qui n'ont encore jamais rencontré la formation italienne en compétition, auront l'avantage de se déplacer d'abord en Italie, le 15 ou 16 août, avant de recevoir au match retour, le 22 ou 23 août.
En cas de succès, le club classé 3e de Ligue 1 la saison dernière, qui n'avait plus goûté à la plus prestigieuse compétition européenne depuis 57 ans, sera le troisième représentant français, avec Monaco et le Paris SG directement qualifiés, en phase de poules dont le tirage au sort aura lieu le 24 août à Monaco.
Séville et Liverpool se méfient
Naples a des raisons de se méfier des Niçois, tombeurs de l'Ajax Amsterdam (1-1, 2-2) au troisième tour préliminaire. Liverpool doit en faire autant face à Hoffenheim, 4e de la dernière Bundesliga et qui jouera son tout premier match européen. Cela tombe bien: les Anglais sont entraînés par Jürgen Klopp, ancien coach du Borussia Dortmund et qui connaît donc bien le club allemand.
Le Basaksehir Istanbul, autre débutant sur la scène continentale, a lui aussi tout du piège pour le Séville FC. Deuxième du dernier championnat turc, le club stambouliote qui monte a longtemps fait la course en tête avant de laisser le titre au Besiktas.
Le Sporting Portugal sera favori face au Steaua Bucarest, tout comme le CSKA Moscou face aux Young Boys de Berne et le Celtic Glasgow face à Astana.
Les dix clubs vainqueurs rejoindront les 22 autres directement qualifiés en phase de poules, dont le tirage au sort aura lieu le 24 août à Monaco. Les perdants seront reversés en Ligue Europa.
Le tirage au sort des barrages (aller le 15 ou 16 août, retour le 22 ou 23 août):
Voie des champions:
Qarabag FK (AZE) - FC Copenhague (DEN)
APOEL Nicosie (CYP) - Slavia Prague (CZE)
Olympiakos Le Pirée (GRE) - HNK Rijeka (CRO)
Celtic Glasgow (SCO) - FC Astana (KAZ)
Hapoel Beer-Sheva (ISR) - Maribor (SVN)
Voie de la Ligue:
Istanbul Basaksehir (TUR) - Séville FC (ESP)
Young Boys Berne (SUI) - CSKA Moscou (RUS)
Naples (ITA) - OGC Nice (FRA)
Hoffenheim (GER) - Liverpool (ENG)
Sporting Portugal (POR) - Steaua Bucarest (ROU)
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