C'est une famille connue sur Dieppe (Seine-Maritime). Noïmot, 42 ans, est arrivée en France avec ses deux filles en avril 2013. Elle a quitté le Nigéria pour sauver l'une d'elles d'une excision. Noïmot avait déjà perdu sa fille aînée des complications survenues à la suite de cette ablation partielle ou totale des organes sexuels externes féminins. Elle n'avait que 11 ans.
Arrivée en France, elle a donné naissance à son dernier fils, à Rouen. En octobre 2016, une Obligation de quitter le territoire lui a été notifiée. C'est à ce moment qu'une mobilisation s'est organisé à Dieppe, notamment grâce au soutien des camarades de classe de l'aînée, alors au lycée.
Une famille relogée en attendant sa régularisation
Depuis la situation s'est améliorée, la famille a été prise en charge par l'association " Un toit pour tous – Dieppe ". L'association héberge six familles vivants des situations similaires sur l'agglomération dieppoise. Il s'agit d'appartements loués à des particuliers. " Un toit pour tous – Dieppe " compte sur ses 70 adhérents et aux dons ponctuels pour financer ces loyers, mais cela ne suffit pas toujours.
Dons sur internet : 3 950 euros récoltés en 2 mois
D'où le recours à la fondation " Les petites pierres ", spécialisée dans le crowdfunding (le don sur internet) solidaire. Pari réussi, en deux mois 3 950 euros ont été récoltés, ce qui représente six mois de loyer pour Noïmot et ses trois enfants âgés aujourd'hui de 4 à 18 ans. La maman est cours de régularisation et cherche même du travail dans le domaine des personnes âgées ou du tourisme puisque Noïmot parle l'anglais et le français.
• Bonus : le reportage Tendance Ouest :
Noïmot et ses trois enfants ont un logement à Dieppe en attendant une régularisation
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