"La Commission (européenne) exprime de sérieux doutes quant à savoir si le résultat de l'élection (de la Constituante) peut être reconnu", a souligné une porte-parole de l'exécutif européen lors d'un point presse à Bruxelles.
"Une Assemblée constituante, élue dans des circonstances douteuses et souvent violentes, ne saurait faire partie de la solution", a poursuivi Mina Andreeva, en s'inquiétant du "sort de la démocratie" au Venezuela.
L'Espagne avait un peu avant adopté un ton plus dur, annonçant qu'elle "ne pourra reconnaître ni accorder de la validité aux actes juridiques émanant de cette Assemblée constituante".
De son côté, l'UE "condamne le recours à la force excessif et disproportionné par les forces de sécurité venezueliennes", selon Mme Andreeva.
"Il est de la responsabilité du gouvernement du Venezuela de garantir le respect de l'Etat de droit et des droits fondamentaux, comme la liberté d'expression et le droit de manifester pacifiquement", a-t-elle ajouté.
Le président du Parlement européen Antonio Tajani a quant à lui affirmé dans un communiqué que l'institution "ne reconnaîtra pas cette élection" de la Constituante, en fustigeant la nature "antidémocratique" du gouvernement de Caracas.
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