Dans le commerce, elle se fait aborder par un homme de 63 ans qui commence à lui poser des questions sur sa vie sexuelle. Puis, cet homme passe la main derrière sa nuque, afin d’avancer son visage à la hauteur du sien pour l’embrasser sur la bouche. Paniquée, la jeune fille se plaint à la patronne de l’épicerie qui n’a rien vu sur ses caméras de surveillance mais qui constate la frayeur de la victime.
À la recherche de la beauté absolue
Jeudi 29 septembre, à l’audience correctionnelle du tribunal de Caen, c’est parole contre parole. L’homme, ingénieur retraité de l’entreprise Alcatel, prétend que la jeune fille lui a souri, ce qui lui a laissé penser qu’elle lui faisait “des avances”. D’après l’expert psychiatre, cet homme pourrait être qualifié de pervers.
D’autres plaintes ont en effet déjà été portées contre lui mais aucune n’a jamais abouti. Et trois cahiers à spirales constitués de photos pédo-pornographiques “anciennes” ont été découverts en sa possession.
A l’audience, le prévenu prétend être à la recherche de la beauté absolue et nie la perversité dont on l’affuble. “J’ai tendance à tout conserver”, explique-t-il, “ces cahiers avaient pour moi une valeur de “curiosité” historique”. Le prévenu avance aussi que ces photos sont les seuls documents de cette nature parmi les 6 000 ouvrages mathématiques et autres de sa bibliothèque personnelle. Son avocat plaide la relaxe de son client pour ce qu’il qualifie d’ “un simple baiser volé” et aussi pour la possession de cahiers anciens “à valeur documentaire”. La réponse du tribunal correctionnel de Caen est attendue le 20 octobre prochain dans cette affaire.
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