Jeudi 27 juillet 2017, un septuagénaire a été jugé par le tribunal correctionnel de Caen (Calvados). Lui sont reprochés des menaces de mort réitérées et un délit de violence aggravée envers son ex-compagne, ceci à Bayeux, en avril 2017.
Séparation mal vécue
Suite à de régulières divergences, une femme met à la porte de chez elle son compagnon. Celui-ci rejoint son propre domicile qui se trouve être situé dans le même quartier de Bayeux. Passant donc souvent devant chez elle, il profère des menaces à son encontre. Et ceci d'autant plus que la femme refuse de lui rendre son chien qu'elle n'hésite pas à promener devant chez lui pour le narguer. Ce qui va amener l'homme à couper la laisse pour récupérer l'animal.
Plainte pour tentative d'assassinat
Par la suite la femme porte plainte, prétendant que le mardi 18 avril 2017, l'individu l'aurait menacée avec une arme. Elle parle tout d'abord d'un fusil, puis d'une arme blanche, mais la perquisition effectuée au domicile de l'homme ne donne rien. Alors elle affirme qu'il a tenté de l'écraser avec sa voiture, d'ailleurs une amie présente en témoigne. A la barre le prévenu nie les faits.
Faits constitués pour la procureure, pas pour la défense
Pour la procureure, cela ne fait aucun doute, les faits sont constitués : "Il prend l'affaire à la légère mais des témoins corroborent les menaces ainsi que l'acte de violence. Si la victime ne s'était pas écartée, il la percutait." Sont requis quatre mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l'épreuve. S'y ajoutent une injonction de soins et une interdiction de contact "C'est compliqué parce qu'ils sont voisins, mais tout de même possible."
Une relation compliquée
L'avocat de la défense évoque une situation sentimentale compliquée et juge le réquisitoire sévère. "Au début la victime parle d'agression avec armes, d'abord un fusil puis un couteau. Aucun de ces objets n'étant retrouvé elle revient sur sa déposition et raconte qu'il a voulu la renverser. Les dires du seul témoin prêtent à caution car il s'agit de sa meilleure amie. Au sujet des menaces, il s'est laissé emporter c'est vrai, car des gendarmes les ont entendues."
L'homme est relaxé pour les faits de violence. Il est déclaré coupable pour les faits de menaces et écope donc d'un mois de prison avec sursis.
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