Les faits s’étaient déroulés à Quibou, entre Saint-Lô et Coutances. L’affaire a été réexaminée en appel par la cour d’Assises du Calvados jeudi 29 et vendredi 30 septembre. G.H, prenant la parole, a expliqué qu’il était devenu jaloux de la victime. Il s’était déjà fait repérer à les épier à leur domicile le lundi de Pâques 2007, mais, là, le 3 juin 2007, lorsque Y. P sort de sa maison vers 23 heures, tandis que G.H est caché dans la haie, il indique qu’il a paniqué et pris un bâton qui traînait dans la haie pour l’assommer. Il n’aurait jamais eu l’intention de tuer. “L’arme” qui a servi n’a jamais été retrouvée. G.H avance l’hypothèse que l’âne de la victime, sorti de son enclos a pu, lui aussi donner des coups supplémentaires. Cette version est contestée par les experts médico-légaux. Mais, au final, la cour d’Assises du Calvados a requalifié les faits en violences avec arme ayant entraîné une interruption de travail de plus de huit jours, punis de cinq années d’emprisonnement. Il devra verser 5 000 € de dommages et intérêts à sa victime.
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