Le nombre de morts a augmenté de 15,4% avec 329 personnes tuées sur les routes de France, confirmant une tendance haussière pour 2017, selon la Sécurité routière.
"C'est un mauvais bilan, il est inacceptable, d'autant qu'aux morts vous devez ajouter sept fois plus de blessés graves", a déclaré Emmanuel Barbe sur RMC.
Parmi les causes, "il y a un problème de conscience collective", a-t-il jugé.
"Il y a un moment où on ne peut pas mettre un policier dans chaque voiture. Donc j'en appelle en cette veille de départs à ce que chacun se rende compte (qu'être sur la route) est un acte qui engage beaucoup de responsabilité", a-t-il déclaré.
M. Barbe a souligné le rôle du smartphone, qui en permettant de signaler les radars, "a un impact sur les vitesses", mais représente surtout une distraction "phénoménale".
Interrogé sur la forte hausse du nombre de cyclistes tués sur la route (+22% sur 12 mois par rapport à 2010), il a souligné qu'"un certain nombre de cyclistes sont très imprudents et ignorent certaines règles, notamment les angles morts des poids lourds (...), une des causes assez fréquentes de mort".
Il a également invité tous les cyclistes "à porter un casque parce que ça éviterait quand même beaucoup des traumatismes et des décès".
La délégation à la sécurité routière est chargée d'élaborer et de mettre en oeuvre la politique idoine (code de la route, sécurité, contrôle et sanction des infractions, communication et information, permis de conduire, fourrières).
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