La ministre de la Culture Françoise Nyssen, le maire de Nice Christian Estrosi et le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti étaient présents aux côtés de l'épouse de Max Gallo, Marielle Gallet. Une centaine de personnes ont assisté à la cérémonie.
"C'était une force de la nature, un colosse qui a décidé de s'emparer de la littérature française et qui a écrit une oeuvre prolifique extraordinaire", a déclaré à l'AFP le politologue Gilles Kepel, à l'issue de la cérémonie.
Pour le maire de Nice, Max Gallo était une "personnalité extraordinaire qui nous laisse un héritage exceptionnel qui désormais appartient au patrimoine de la littérature et à l'histoire de notre pays". "Nous donnerons le nom" de Max Gallo "à une avenue de Nice, une grande avenue, qui sera toute proche de cette baie des Anges qu'il a si bien racontée dans une saga extraordinaire qui a été une de ses premières oeuvres", a souligné Christian Estrosi.
Membre de l'Académie française depuis 2007, Max Gallo souffrait de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années. Il avait annoncé lui-même être malade en mai 2015, au moment de la parution de son dernier livre "Dieu le veut".
"Il avait une force vitale extraordinaire", s'est souvenu Gilles Kepel. "Il se levait à 3 heures du matin, sans réveil, pour écrire jusqu'à midi à peu près, et ensuite comme il le disait, il traînait. Et puis il allait se coucher pas trop tard et se remettait à écrire le lendemain. Ça a été le rythme toute sa vie et aussi la façon dont il a surmonté le suicide de sa fille Anne qui était mon amie d'enfance à Nice", a ajouté le politologue.
Auteur de plusieurs romans, c'est en tant que biographe de personnages historiques que Max Gallo s'était fait un nom, avec des ouvrages sur Robespierre, Garibaldi, Jaurès, Victor Hugo, Napoléon Bonaparte et le général de Gaulle, son héros.
Passionné d'histoire de France, il avait également activement participé à la vie politique française, s'engageant autant à gauche sous François Mitterrand, dont il a été secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement entre 1983 et 1984, qu'à droite en soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007.
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