Mercredi 19 juillet 2017, un quinquagénaire a été jugé par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour appels téléphoniques malveillants réitérés de 2014 à 2016 à Villers-Bocage (Calvados), au sud-ouest de l'agglomération.
"Trente appels par jour, ce n'est pas normal"
Une femme quitte son conjoint en 2013 et demande le divorce mais celui-ci ne supporte pas la situation et va la harceler par téléphone. Il peut appeler de 5h du matin jusqu'à tard dans la nuit et ceci quasiment toutes les heures. Les propos sont insultants et menaçants. Des messages sont également laissés sur les portables de ses enfants, de sa belle-mère et de l'employeur de son ex.
"Problèmes d'alcool"
A la barre, l'homme explique: "Elle a utilisé des sommes d'argent qui nous revenaient à tous les deux. Je dois également gérer seul des logements mis en location. Nous avions contracté des prêts. Bref tout cela est très lourd pour moi mais j'admets que 30 appels par jour ce n'est pas normal." Il reconnaît avoir des problèmes d'alcool.
"Il ressasse la situation"
L'avocat de la partie civile insiste sur le fait que sa cliente vit dans la crainte au point de ne pas être présente à l'audience pour ne pas croiser son ex et sollicite 2 000€ de dommages et intérêts.
Le ministère public requiert trois mois de prison avec sursis et une injonction de soins. L'avocat de la défense parle d'un homme qui vit seul et ressasse la situation : "C'est très compliqué pour lui financièrement. Quand il avait de meilleurs revenus, il n'hésitait pas à lui verser une pension. Elle a pris du bon temps en voyageant et a bien profité de sa générosité."
Le délibéré aura lieu le mercredi 30 août 2017.
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