"Un seul nom sera proposé par la ministre des Armées Florence Parly", a-t-on indiqué de même source, précisant qu'"il y a pas eu d'hésitation sur le profil" du nouveau chef des armées.
La démission du général de Villiers "correspond à la logique institutionnelle", a-t-on insisté à l'Elysée, car "il ne peut pas y avoir de désaccord public entre le chef d'état-major des armées et le chef de l'Etat".
Pierre de Villiers, en conflit avec le président Emmanuel Macron au sujet des coupes prévues dans le budget défense, a démissionné mercredi, une décision sans précédent qui marque la première crise d'ampleur du quinquennat.
"Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d'assurer la pérennité du modèle d'armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd'hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j'ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au président de la République, qui l'a acceptée", a écrit le général de Villiers dans un communiqué.
Le maintien ou non du chef d'état-major des armées, en poste depuis 2014, agitait depuis plusieurs jours les milieux militaires, alors qu'Emmanuel Macron a multiplié les rappels à l'ordre brutaux à l'égard du général 5 étoiles.
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