A l'occasion d'un programme de maintenance en cours, les équipes de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) ont découvert mardi 11 juillet 2017 un dysfonctionnement dans le réacteur n°2.
Dans le cadre d'un rechargement en combustible, certains matériels de sûreté sont actuellement testés. C'est notamment le cas d'une vanne du système d'injection de sécurité, qui permet, en cas d'incident, d'assurer le refroidissement du coeur du réacteur. Cette vanne doit donc être manoeuvrable depuis la salle de commande, tout au long du rechargement.
Détecté trop tard
Or, l'or d'un essai, les opérateurs ont constaté que la vanne ne se refermait pas. Une opération de réparation est alors engagée. En cas de non manoeuvrabilité de la vanne, les opérations de manutention du combustible doivent être interrompues sous une heure. Mais l'écart a été identifié par les équipes de la centrale quelques heures plus tard, au moment où la vanne fonctionnait à nouveau.
Selon EDF, cet événement "n'a aucune conséquence sur la sûreté des installations". En revanche, "la conduite à tenir en cas d'indisponibilité de cette vanne n'a pas pu être respectée". La direction propose donc à l'Autorité de Sûreté Nucléaire de classer cet incident sur le niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires, qui compte sept niveaux.
A LIRE AUSSI.
Nucléaire: Hulot se risque à évoquer "jusqu'à 17" fermetures de réacteurs
EPR: après les experts, à l'ASN de se prononcer sur le couvercle de la cuve
Pour les anti-nucléaires, l'incident à la centrale de Flamanville révèle "une sûreté très dégradée"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.