Mercredi 12 juillet 2017 Benjamin Lacour a été jugé en son absence par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour violences conjugales commises à Bayeux au nord-ouest de l'agglomération le mercredi 22 mars 2017 peu avant midi.
L'homme s'incruste
Étant régulièrement frappée sans oser porter plainte une femme se sépare de son compagnon. Mais l'homme prend l'habitude de s'inviter chez elle et s'y incruste. Mercredi 22 mars 2017 il demande à celle-ci de le conduire dans une casse automobile pour y chercher une pièce de voiture et de lui avancer l'argent pour la payer. Face à son refus il décide de se servir de son véhicule mais la femme le voyant alcoolisé s'interpose. Alors il se déchaîne la frappant partout sur le corps lui cognant la tête contre un mur, dégradant sa voiture.
Le certificat médical fait état de nombreuses ecchymoses, de traces d'étranglement et mentionne trois jours d'incapacité totale de travail. Ce que l'individu conteste durant l'enquête ne reconnaissant qu'une légère claque sur le bras.
Menaces de mort
Le casier judiciaire du prévenu comporte 9 mentions dues à sa consommation d'alcool et de cannabis. Il est sorti d'incarcération en mai dernier et la femme vit dans la peur. "Si tu vas au tribunal je vais te tuer !" Présente à l'audience elle raconte avoir été frappée durant deux ans sans oser porter plainte, ajoutant qu'un jour il a même failli incendier la maison. L'avocat de la défense parle du courage qu'il a fallu à sa cliente pour se trouver là aujourd'hui et sollicite 3 000 euros de préjudice moral et physique.
Peine ferme requise par le ministère public
La procureure requiert une peine ferme, la révocation d'un sursis et une interdiction de séjour sur la commune de Bayeux durant 3 ans, insistant sur le fait que la justice doit protéger cette femme.
Benjamin Lacour écope de 7 mois de prison ferme (4 mois ainsi qu'une révocation d'un sursis de 3 mois) et de 1 500 euros de préjudice moral.
Le département du Calvados lui est interdit durant 3 ans.
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