Le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) a jugé le mercredi 12 juillet 2017 un trentenaire Afghan pour recel d'un bien obtenu à l'aide d'une escroquerie, ceci le mardi 24 novembre 2015.
"Commission" de 2 000 euros
Une plainte est portée pat la victime qui a déjà subi plusieurs tentatives de manoeuvres frauduleuses sur son compte. L'employé de banque explique avoir reçu un mail (soi-disant de la victime) confirmant un ordre de virement au bénéfice de... "sa soeur"! L'enquête remonte alors à un individu qui confirme qu'il s'agit bien de son compte. Il explique que quelqu'un qu'il ne connaît pas vraiment lui a proposé 2 000 euros pour recevoir ce virement. Il se doutait que cela devait être frauduleux mais ne pensait que la police remonterait jusqu'à lui.
Légèreté de la banque
La procureure trouve incroyable que le nom du bénéficiaire et la manière de faire n'aient pas interpellé l'employé de banque. "2 000 euros pour 4 550 euros, le coup de main est généreusement payé!" Elle requiert 4 mois de prison avec sursis, 200 euros d'amende et 500 euros de préjudice moral.
L'avocat de la défense rappelle que le casier judiciaire de son client est vierge. "En France depuis quelques années, ayant des problèmes d'argent, l'escroc a profité de sa détresse." L'indulgence des magistrats est sollicitée. La banque, consciente de son erreur, a depuis remboursé la victime.
Le receleur écope d'un mois de prison avec sursis et de 100 euros de préjudice moral.
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