L'homme aux 18 trophées majeurs affrontera le Tchèque Tomas Berdych (15e), finaliste en 2010, qu'il a vaincu lors de leurs sept dernières confrontations (18 victoires à 6 au total).
En cas de succès, ce serait en finale l'Américain Sam Querrey (28e), novice dans un dernier carré majeur, ou le Croate Marin Cilic (6e), lauréat de l'US Open 2014. Ce dernier avait surclassé Federer sur la route de son sacre à New York et s'était procuré trois balles de match face à lui l'an passé à Londres, en quarts de finale, avant de perdre.
Mais le géant croate (1,98 m), qui semble le plus dangereux des derniers de ses concurrents en lice, n'a jusqu'à preuve du contraire pas le calibre d'un Nadal (15 titres majeurs), d'un Djokovic (12) ou d'un Murray (3) à leur meilleur niveau.
L'Espagnol, qui ne brille plus à Wimbledon depuis sa dernière finale en 2011, a été battu en huitièmes par le Luxembourgeois Gilles Muller. Le Serbe a dû abandonner face à Berdych, rattrapé par ses soucis au coude droit, en quarts. Gêné à la hanche droite, l'Ecossais n'a pas pu lutter à armes égales dans les deux derniers sets avec Querrey vainqueur en cinq manches en quarts également.
Pour Federer, tout va bien. Le maestro suisse n'a pas perdu un set depuis le début du tournoi et se sent "frais" après avoir renoncé à la tournée sur terre battue, Roland-Garros inclus, entre mi-avril et mi-juin.
Le début de saison, marqué par un 18e trophée majeur à Melbourne suivi d'un doublé Indian Wells-Miami en Masters 1000, avait dépassé ses espérances et le Suisse, après les efforts consentis, avait ressenti le besoin de couper.
D'autant que sur terre battue, Nadal est redevenu intouchable et a remporté un 10e trophée à Roland-Garros, un tournoi que Federer n'a remporté qu'une fois (2009) et qu'il avait déjà manqué, l'an passé, sur blessure (genou gauche).
Dépasser Sampras
Pour lui, le plus important, c'est de triompher dans le jardin anglais, pour la première fois depuis 2012, et ainsi de battre le record de trophées qu'il partage pour l'heure avec l'Américain Pete Sampras et le Britannique William Renshaw, une vedette de la fin du 19e siècle.
La situation dans laquelle se trouve Federer ressemble à celle de Roland-Garros 2009 où un premier titre ne semblait plus pouvoir lui échapper après l'élimination précoce de l'ogre Nadal.
"Ce n'est pas la même chose. Ici, j'ai déjà suffisamment gagné dans le passé et je sais comment parcourir le chemin", estime "RF".
"Quand je jouais +Rafa+ à Roland-Garros, c'était différent. Il avait son mot à dire sur le fait de savoir si j'allais gagner ou pas", ajoute Federer, battu quatre fois en finale à Paris (2006, 2007, 2008, 2011) par l'Espagnol et une autre en demi-finale en 2005.
Prudence
Après sa démonstration mercredi contre le Canadien Milos Raonic, le Bâlois de bientôt 36 ans (le 8 août) veut surtout rester prudent.
"Être le favori ou pas, ça ne compte pas. Les autres qualifiés sont de très bons joueurs, ils auront leur mot à dire sur le terrain. Ils ont de gros services, de gros coups droits, ils frappent vraiment fort", a expliqué l'ancien N.1 mondial (5e actuellement) qui avait dû écarter deux balles de match, lors de son dernier match face à Berdych, en quarts de finale à Miami fin mars.
Dans l'autre demi-finale, Cilic partira favori à la faveur de son bilan contre Querrey (quatre victoires). Mais leurs dernières joutes à Wimbledon, au 3e tour en 2012, s'était terminé par une victoire du Croate, 17-15 au 5e set après 5 h 31 min de jeu! Ca promet.
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