"Renouer la confiance, c'est faire en sorte que les élus qui, dans leur écrasante majorité, démontrent au quotidien leur honnêteté et leur rigueur, ne soient plus cloués au pilori par le comportement de quelques uns", a déclaré Mme Belloubet dont c'était la première intervention devant le Parlement. "Et c'est pour cela que nous avons collectivement besoin d'un choc de confiance", a-t-elle ajouté.
"Il n'est aucunement question ici de stigmatiser le comportement de l'ensemble des élus locaux et nationaux dont l'engagement doit être sans cesse rappelé. Mais nul ne peut nier que certains agissements ou certaines pratiques acceptées hier ne le sont plus désormais", a dit la ministre alors que plusieurs affaires impliquant des politiques ont défrayé la chronique.
"Je suis convaincue que le rétablissement de cette confiance permettra aux citoyens d'apprécier l'engagement de leurs élus sous son meilleur jour, avec leur volonté d'agir efficacement, dans le sens de l'intérêt général, sans compter leur temps et leurs efforts", a dit la ministre, qui a succédé à François Bayrou à la Chancellerie.
Elle a rappelé que la réforme portée par le gouvernement devait proscrire "définitivement" certaines pratiques, comme l'embauche de collaborateurs familiaux, et renforcer la transparence et le pluralisme de la vie politique.
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