"Dans les permanences d'accueil, de solidarité et relais-santé, on constate un véritable raz-de-marée de la misère", décrit le Secours populaire de Seine-Maritime dans un communiqué. 25% de demandes d'aides en plus dans le département, qui viennent de plus en plus souvent de personnes seules : des travailleurs précaires, des personnes en fin de droits, des jeunes, des personnes âgées avec des petites retraites, et des déboutés du droit d'asile ou des migrants isolés.
Forte hausse des demandes de cours de Français langue étrangère
"La porte d'entrée dans l'association, c'est l'aide alimentaire", précise Émile Le Bigre, la directrice départementale du Secours populaire français. Mais l'accompagnement va bien au-delà. Pour les migrants, apprendre la langue est bien souvent l'un des premiers facteurs d'une intégration réussie. L'association accompagne désormais 450 personnes. "Les locaux deviennent exigus, on a parfois 40 apprenants dans des petites salles. Du coup on a été obligé de délocaliser nos cours", explique Émilie le Bigre.
Écoutez-la :
Émile Le Bigre - directrice départementale de la fédération de Seine-Maritime du secours populaire
Certains cours sont donnés directement dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asiles ou dans des structures partenaires. Le travail des bénévoles qui dispensent ces cours correspond à une trentaine de temps pleins sur l'année.
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