Cette "marche" qui vise à ce que ne soient pas associés musulmans et terrorisme, a été lancée et s'achèvera (le 14 juillet) en France, où vit la plus importante communauté musulmane d'Europe avec plus 3,5 millions de membres.
La délégation d'imams doit également se rendre en car dans d'autres lieux marqués par des attentats: Bruxelles et les villes françaises de Saint-Etienne-du Rouvray (centre), Toulouse (sud-ouest) et Nice (sud-est).
Le rassemblement à Berlin a eu lieu sur la Breitscheidplatz, où un attentat à la voiture-bélier sur un marché de Noël avait fait 12 morts et une cinquantaine de blessés le 19 décembre 2016.
Les membres de cette marches ont prié pour les victimes, accompagnés par des représentants locaux des religions musulmane, chrétienne et juive.
L'imam Houcin Drouiche de la ville de Nîmes, dans le sud-est de la France, cité par les médias allemands, a souligné que cette initiative étaient destinée à adresser un "message de fraternité contre le terrorisme".
La veille à Paris, l'imam de Lisbonne, David Munir, avait salué "une initiative historique en Europe": "Certains personnes commettent des crimes au nom de l'islam, nous sommes ici pour dire +pas en notre nom+, pas pour dire que l'islam est une religion de paix, ce que vous savez, mais pour dire que nous cherchons ici notre identité, une identité européenne".
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