Cet article est dédié aux galères dans les aéroports, c?est-à-dire aux moments interminables dans l?attente d?un vol, à la paperasse inutile, à la détresse lors de la perte d?une valise par votre compagnie, rester assis sur le même siège pendant des heures à côté d?un bébé qui pleure, d?un vieux qui pue? Bref, voyager en avion ce n?est pas toujours simple, mais là avec des vélos croyez-moi, c?est le parcours du combattant !
D?abord, l?aéroport de Roissy ? Charles de Gaulle. Il fait froid, et le réseau wifi nous permet seulement de nous connecter à Google, en gros si on veut aller plus loin c?est payant ! Puis, il faut préparer nos vélos au voyage, c?est-à-dire démonter les pédales, dévisser les guidons, protéger les dérailleurs, dégonfler les pneus? Mais c?est après que ça se complique : Trouver quelqu?un qui sait comment ça se passe quand on voyage avec un vélo. Coup de chance, nous sommes tombés sur un vrai pro qui plus est très serviable. Il avait des allures de Marcel Desailly, et nous a été d?une aide précieuse dans cette mission. S?il fallait juste compter sur le personnel de l?aéroport, nous serions encore en train d?attendre les cartons pour nos machines? Le sosie de la tour de contrôle France 98 a tenu la baraque !
Décollage pour Rome à 7h, nous arrivons chez nos voisins transalpins sur les coups de 8h30. Depuis, on tourne en rond à l?intérieur du Terminal dans lequel nous sommes en transit ! Après s?être fait refouler 2 fois des salons VIP d?Alitalia car nous ne sommes pas des voyageurs « business », nous nous cantonnons aux grands espaces inhumains squattés par quelques pigeons rebelles, assis sur des vieux sièges gris comptables mais surtout désemparés sans réseau wifi. En somme, on est livré à nous même. J?en profite pour écrire une lettre à ma chère et tendre, Seb dessine sur un malheureux bout de journal et Spag photographie ce qu?il y a à se mettre sous la dent ! On se ravitaille dans une malheureuse enseigne nommée « Foodland », faisons le monde, et attendons avec impatience 22h ! Brésil, nous voilà? mais arriverons nous avec nos vélos ?
Ca y?est, nous voilà dans le vol Rome-Rio de Janeiro. On embarque tranquillement, profitons du confort des sièges, s?amusons avec les écrans, cassons la croute, et faisons un somme ! Ce n?est pas ça, mais c?est toujours mieux que le sol de Roissy ! Après 11h20 de vol, premiers pas au Brésil pour nous 3, coup de tampon aux douanes, et nous filons chercher nos biens. Les sacs comportant nos sacoches sont bien là, mais qu?en est-il de nos 2 roues ? Les minutes passent, et la foule autour du tapis faisant glisser les bagages des voyageurs se fait de moins en moins nombreuse? Nous attendons, et apprenons que l?avion est désormais vide et que tout a été déposé sur ce fameux tapis. Par conséquent, pas de vélos? Le ton hausse avec la compagnie et après une vingtaine de minutes, l?écran de notre interlocuteur affiche l?arrivée de 3 vélos en provenance de Rome, mais par le biais d?un autre vol (le Paris-Rio d?Air France), qui atterrissait sur le sol brésilien quelques minutes après le nôtre. Plus de peur que de mal donc, mais une belle frayeur ! 30 minutes pour les récupérer, 1h30 pour les remonter et se préparer. Il est 9h heure local, enfourchons nos bécanes et traçons vers Rio comme des prisonniers à la recherche de liberté?
Guillaume - Afghani
Photos Spag
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