"J'ai reçu ma convocation d'exclusion par courrier, comme Edouard Philippe (Premier ministre), Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics), Franck Riester (député) et Sébastien Lecornu (secrétaire d'Etat). Je ne sais pas si je m'y rendrai", indique au journal Thierry Solère.
"On me reproche quoi ? D'avoir fait un groupe parlementaire distinct des Républicains ?", s'interroge le député des Hauts-de-Seine avant de poursuivre : "Eh bien, si c'est cela, je dis à messieurs Accoyer, Wauquiez et Ciotti qu'ils étaient tous les trois membres du groupe R-UMP, qui avait scindé un temps le groupe UMP à l'Assemblée nationale lors de la précédente législature. Ils n'ont pas été exclus pour autant à l'époque".
Le parti Les Républicains doit tenir lundi un bureau politique, au cours duquel l'exclusion des "constructifs" sera au menu.
"Je ne me reconnais pas dans ce vieux monde politique qui classe les élus comme des machines à voter qui votent toujours pour tout ou toujours contre tout. Je ne me sens donc ni dans la majorité ni dans l'opposition. Seulement un homme de droite qui veut en finir avec les postures partisanes et qui ne donne pas pour autant un chèque en blanc au gouvernement", affirme-t-il.
Concernant son élection à la questure vivement dénoncée par Les Républicains (LR), Thierry Solère explique : "J'ai proposé ma candidature pour que cette questure soit ouverte à l'ensemble des groupes minoritaires de l'Assemblée nationale, et pas seulement confisquée par un seul groupe, celui de LR. Où est le problème ?"
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