Sa demande de statut de réfugié ayant été rejetée, le prévenu est en situation irrégulière et aurait déjà dû quitter le territoire français. Déjà condamné pour vol en réunion en août 2014, il récidive en dérobant des téléphones portables dans différents centres commerciaux. Il est également accusé de recel en détenant les produits de ses vols au domicile de sa compagne, au Havre, chez laquelle il réside.
Une plainte est déposée le 17 juin 2017 par le responsable d'un supermarché de Saint Valéry en Caux. Une surveillance vidéo montre clairement l'individu se saisir de cinq téléphones portables dans une vitrine du supermarché. La Police est avisée et visionne la bande-vidéo : on reconnaît facilement le coupable, qui est interpellé pour les mêmes faits et selon les mêmes procédés sur le parking d'un centre commercial d'Yvetot. " Je ne voulais pas voler, j'ai été tenté", dira-t-il en garde à vue. Une perquisition au domicile de sa compagne révèle un autre smartphone volé en novembre 2016, le recel est ainsi acté. Pour le Procureur, "les vols sont commis selon un mode opératoire bien rodé", et, pour sa défense, " La situation de précarité du prévenu a favorisé les délits".
Reconnu coupable, le Tribunal le condamne à quatre mois de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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