Mercredi 5 juillet 2017, une femme âgée de 37 ans a comparu devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour violence aggravée commise lundi 3 juillet dernier à Varaville au nord-est de l'agglomération.
Elle lui plante un couteau dans le dos
Occupant des postes importants dans leur métier, tous deux ont pris l'habitude de boire. L'homme conscient que cela amène des problèmes dans leur couple est devenu abstinent depuis sept ans. La femme quant à elle a du mal a sortir de sa dépendance. Ils sont parents d'un enfant de 4 ans . Ce jour là, rentrant chez lui vers 17h, il trouve sa femme alcoolisée (elle a bu près d'une bouteille de blanc). Il lui reproche l'état de l'appartement, s'énerve et jette l'aspirateur dans la cuisine. Sa compagne se saisit alors d'un couteau et le lui plante dans le dos.
Ils montent un scénario
L'homme dans l'optique d'arranger les choses demande à sa compagne d'emmener leur enfant à la plage. Pendant ce temps, il soigne sa blessure et nettoie le sang répandu. Malheureusement, étant sous anticoagulant pour un problème de genou, l'hémorragie ne s'arrête pas. A son retour la femme décide d'appeler les secours et ils mettent au point un scénario : il se serait fait agressé par un inconnu. Les gendarmes constatant l'état d'ébriété de la femme ont des doutes et le couple finit par dire la vérité. L'agresseuse est placée en garde à vue. La victime se voit prescrire 10 jours d'incapacité totale de travail.
"J'aurais pu tuer l'homme de ma vie"
La procureure insiste sur la gravité des faits car les conséquences de l'agression auraient pu être dramatiques. Elle requiert 6 mois fermes afin d'éviter la réitération des faits ainsi qu'une amende de 100 euros pour recherches mal orientées.
L'avocat de la défense insiste sur les remords de sa cliente qui répète "j'aurais pu tuer l'homme de ma vie". Il rappelle qu'ils ont monté un scénario pour se protéger mais que les secours ont été appelés à temps. "Cette femme est épuisée et souffre de burn-out"
Après délibéré, la prévenue écope de 6 mois de prison avec sursis assortis de 18 mois de mise à l'épreuve et d'une obligation de soins.
A LIRE AUSSI.
Calvados. Querelles de voisinage : branches coupées et pneus crevés
Le burn out, un nouveau mal du siècle, en attente de reconnaissance
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.