"Nicolas Hulot était attendu et à l'arrivée le résultat se révèle... hybride", résume Frédéric Vézard, dans Le Parisien.
"A trop vouloir fixer l'horizon pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis des réalités économiques et politiques, il s'est donné des objectifs clairs, ambitieux, mais forts lointains", souligne l'éditorialiste.
Libération a vu un Nicolas Hulot "entre deux eaux" qui a présenté "sa feuille de route" mais laquelle n'est "pas encore assortie de mesures concrètes".
Gaëtan de Capèle, dans Le Figaro, parle également d'"une feuille de route" avec "des objectifs ambitieux", dont celui d'en finir avec la vente de voitures à essence et diesel d'ici à 2040. Une "surprise du chef très politique" car "bien malin qui peut dire aujourd'hui comment nous nous déplacerons dans plus de vingt ans", souligne-t-il.
"Une ambitieuse feuille de route", reconnaît également Philippe Marcacci, de l'Est Républicain, avant de noter que "l'objectif" est "à long terme" et "vise bien au-delà du quinquennat et n'engage donc pas trop".
"Gouverner, c'est prévoir", rappelle Patrice Chabanet, dans Le Journal de la Haute-Marne, avant de constater que "dans cet exercice Nicolas Hulot "voit loin, même très loin" et d'ironiser un peu : "Imaginer ce dont sera fait notre pays dans 23 ans, tient d'un certain mysticisme écologique".
"Un goût d'inachevé"
"Les chantiers sont certes identifiés. Toutefois l'absence d'un agenda et d'objectifs chiffrés laisse comme un goût d'inachevé", regrette Xavier Brouet, du Républicain Lorrain.
Stéphane Siret, dans Paris-Normandie, et Bruno Mège, de la Montagne, n'ont pas été convaincus par ce plan qui est pour eux "avant tout un catalogue de bonnes intentions". Un "plan vaste et ambitieux" mais avec "une liste à la Prévert", lance Daniel Muraz, du Courrier Picard.
"Le ministre enfile les grandes ambitions et les jolis desseins comme on enfile les perles. Mais au final, le collier se trouve dépourvu de véritable colonne vertébrale", déplore Stéphane Siret (Paris-Normandie). Et "l'échéance aussi lointaine prête au questionnement", alerte Claude Mislin, des Dernières Nouvelles d'Alsace.
Un "plan climat qui fait office de longue-vue" persifle Matthieu Verrier, de La Voix du Nord.
"Le projet climat regorge de bonnes intentions, d'ambitions spectaculaires mais les ONG n'ont pas manqué de regretter un manque de précision sur les moyens", souligne dans la Charente Libre Maurice Bontinck qui "espère" en guise de conclusion que Nicolas Hulot "ne termine pas en plante verte d'un quinquennat qui aura finalement d'autres +priorités prioritaires+".
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